La production française de viande bovine en berne
La décapitalisation des cheptels bovins laitiers et allaitants s’est traduite en 2023 par un repli des abattages.
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La décapitalisation qui touche les cheptels laitiers et allaitants français a persisté sur l’année 2023. En novembre, le nombre de vaches allaitantes de plus de 24 mois reculait de 1,2 % par rapport à 2022. Pour les laitières, c’est un repli de 2,6 %.
Bilan, sur les dix premiers mois de l’année 2023, les naissances de veaux croisés ont diminué de 4 %. Celles de veaux de race à viande ont chuté de 4,2 %, et celles de veaux laitiers de 3,2 %. Tout cela limitant la production de viande.
Les abattages de vaches ont accusé un repli de 7,1 % entre le 1er janvier et le 26 novembre 2023. Ceux de vaches allaitantes ont reculé de 7,6 %, et ceux des laitières de 5,9 %. Les effectifs de jeunes bovins (JB) abattus sont restés bas. Les veaux de boucherie ont enregistré un repli des effectifs abattus de 6,1 % en nombre de têtes sur les 10 premiers mois de l’année.
Les tensions ont soutenu les cotations des vaches de bonne conformation, des jeunes bovins, des veaux et broutards. En fin d’année, une légère baisse des prix s’est fait ressentir.
Les vaches de moins bonne conformation, ont vu leurs prix baisser plus fortement. Cette pression peut s’expliquer par un repli de la demande, ainsi qu’une perte de compétitivité en termes de prix sur le marché européen.
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